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J’ai utilisé twitter afin de permettre aux élèves de publier et d’avoir un retour de leurs écrits.

C’est pour moi le prolongement logique d’une pratique de pédagogie de projet. Le fait de publier donne plus de sens à ce qui est produit en classe. On sort ainsi du « bocal » et de l’espace Classe/Ecole pour enrichir et s’enrichir du monde.

Le fait d’être lu « pour de vrai  » selon une expression d’un de mes élèves oblige à être attentif à la forme et au fond pour mieux communiquer.

L’évaluation est directe, un RT ou une mention positive suscite la motivation, l’envie de produire encore plus. L’estime de soi est renforcée.

Les remarques éventuelles des autres twittclasses ou des adultes qui suivent la timeline est un facteur fort de relecture et de prise en compte de l’erreur pour réussir.

Dans le projet #geometwitt proposé par Guillaume Caron, le fait que certains programmes de construction n’ont pas été compris par nos correspondants a permis une réelle dynamique de réécriture. L’erreur a été stimulante et non stigmatisante.

Il y a aussi dans l’acte de twitter une reconnaissance pour l’enfant des projets réalisés. Les parents se sont investis dans cette relation positive ( surtout après le « livetwitt » du voyage) en renforçant les réussites de leurs enfants. De plus, twitter a permis de faire sortir la classe de son cadre traditionnel, la rendant accessible aux parents et personnes extérieures. Le site de la classe permet déjà cette « transparence  » que twitter vient renforcer.

Twitter en classe est aussi un moyen permettant aux élèves de s’engager dans les projets et apprentissages. Twitter stimule et catalyse. Le tournoi #Twittechecs organisé par Bertrand Formet a suscité chez mes élèves l’envie de s’engager réellement dans l’apprentissage des échecs. Il en est de même avec les projets présentés sur la carte mentale.

Je vais donc continuer l’aventure twitter  avec mes élèves 😉

Jean-Philippe Solanet Moulin @jipsou

 

L’avis du @cddp_oise

Cet enseignant qui exerce en école primaire dans l’Oise montre comment des élèves de cycle 3 s’approprient les réseaux sociaux pour publier leur texte pour un tweet qui les sort de l’école. Grâce à ce support, les élèves peuvent participer à des #geometwitt, des élèves de 6ème et de CM2 s’envoient des programmes de construction, des #Twittechecs (des parties d’échecs organisées entre twittclasses), des #twitthaiku (productions d’Haïku pour participer à un concours,…).

Les conséquences de cette démarche sont considérables :
– apprentissage de la règle : ce qui est permis dans ce cadre et ce qui ne l’est pas,
– règles de la communication : savoir écrire pour être lu, respecter l’orthographe…
– mais aussi les règles des jeux que l’on promeut : s’informer sur celles des échecs par exemple.

C’est aussi le travail en coopération et interaction entre élèves (écrire ensemble, se corriger entre eux…), le retour d’expériences avec correspondances ainsi que la réalisation d’animation.
Le principal atout de cette démarche est que la relation pédagogique bascule : l’élève devient demandeur et l’enseignant cesse d’être le questionneur.

Diaporama : Publier avec twitter

Produire, échanger et publier avec twitter, le schéma lors du Tour de France du numérique

Twitter 

 

 

 

 

 

 

Pour télécharger la fiche en pdf cliquer sur l’image

 

Carte mentale sur les usages de twitter en CM2

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Pour voir la carte en entier, cliquer sur l’image

 

 

Categories: Témoignages

2 Responses so far.

  1. Sylvia Crozemarie dit :

    bonjour,
    le lien sur la carte mentale ne fonctionne pas…

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