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Pour commencer, je dirais que je suis un touche à tout. À chaque nouveauté dite technologique, j’ai l’envie, le besoin de voir par moi même ce qu’il en est vraiment.
J’ai donc tout naturellement commencé par pratiquer Facebook il y a plus de 10 ans. Parce que tout le monde y était, parce que c’était la mode, parce que c’était le meilleur moyen de garder contact avec ses « amis ». Mais comme la plupart des nouveautés, au bout d’un certain temps, on se lasse…

Facebook est devenu au fil du temps le numéro 1 du voyeurisme… et l’on ne respectait plus la vie privée des usagers.
Alors en Mars 2011, bien avant que le hashtag ou mot dièse fasse son apparition sur nos écrans télés, j’ai décidé de suivre la nouvelle  mode et de m’inscrire sur le réseau social du petit oiseau bleu.
Au début, le vide !! Comment se servir de Twitter ? Pourquoi tweeter quand on a 0 abonné ? Et surtout qui suivre ? Tant de questions sans réponse… Alors on expérimente, on teste, on se trompe, on recommence… ou on abandonne.

J’ai commencé à me servir de Twitter comme un nid d’actualité et je me suis tout naturellement abonné au Monde, Libération, l’Equipe, 20 minutes, etc…
Et pour avoir des abonnés, j’ai essayé de convertir mes proches en leur vantant les mérites de ce nouveau réseau social au détriment de Facebook. Allez viens ! Tu vas voir, c’est génial, pas de voyeurisme, des messages limités à 140 caractères, ça vit, pas de commentaires ou de likes pour s’énerver… Malgré tout j’ai peiné à me construire un cercle d’abonnés…
J’ai donc délaissé Twitter, réduit mon activité sur Facebook, et je consultais régulièrement l’actualité en temps réel sur ma Time Line… Voilà mon utilisation de Twitter pendant presque 2 ans.

Puis cet été, tout a changé. Je ne saurai dire pour quelles raisons mais j’ai décidé de devenir un utilisateur actif. Je crois que c’est la découverte de l’utilisation de Twitter en classe avec les élèves et le fait d’être tombé par hasard sur l’excellent blog de @francoissicks qui m’ont ouvert les yeux sur les différentes finalités de twitter.
J’ai donc commencé à m’abonner à des profs, plein de profs…

À travers divers échanges avec ces collègues virtuels, j’ai pu observer et saisir plusieurs pratiques de classes des uns et des autres. Et j’ai compris la force de ce réseau qui, au final, fait figure de formation continue. Un lieu d’échanges de pratiques, de conseils, d’exemples, d’aides, mais aussi de formidables rencontres…

Celle avec @4fages par exemple qui m’a poussé à partager mon travail à l’aide d’un blog. Sans lui, je ne sais pas si je l’aurais fait…
Celle avec @francoissiks avec qui je partage la passion pour l’univers des Comics, qui m’a fait découvrir l’utilisation de Twitter en classe et qui m’a ouvert les yeux sur Evernote, un logiciel indispensable dorénavant dans mon quotidien…
Et tant d’autres… des personnes qui comprennent mes colères et mes coups gueule, et qui ont toujours un bon mot pour me remonter le moral.

Je me suis aussi aperçu que mes connaissances en informatique et autres pouvaient être utiles.

Le concept de compte Twitter de classe m’a aussi énormément plu, et l’envie était trop forte. J’ai donc tout naturellement créé ce fameux compte @lescmdepatay. Malheureusement, j’ai été stoppé par ma hiérarchie qui ne souhaite pas intégrer les réseaux sociaux à l’école… Tout le monde n’est pas prêt. Mais que nenni, ce compte existe même si les élèves ne connaissent pas son existence. Je m’occupe de l’alimenter. Pour mes élèves, j’utilise donc des stratagèmes, ils tweetent sans le savoir, pour preuve le dernier concours de #twittérature.

Voilà, alors bien sur j’utilise beaucoup twitter pour faire connaître mon blog de partage, pour faire connaître le travail de mes élèves, mais je l’utilise dorénavant plus comme un exutoire, une réunion d’anonymes, un cercle de belles rencontres, un lieu d’entraide, d’échanges, de réflexions qui me font avancer dans mes pratiques au quotidien.

Twitter reste aussi un moyen de s’informer et d’informer. J’apprécie d’ailleurs faire ma petite revue de presse où je retweete les articles qui m’interpellent. Sans oublier que ce sympathique réseau permet également de se vider la tête, de dire tout haut ce que parfois on pense tout bas…

J’ai pratiquement abandonné Facebook au bénéfice de Twitter et pour rien au monde je ferai le chemin inverse…

Categories: Témoignages

One Response so far.

  1. Claire Marotine dit :

    Merci pour ce témoignage Edouard ! Quant à moi, je ne vois pas les réseaux sociaux comme étant antagonistes : je suis venue à Twitter à reculons pour des raisons professionnelles, et finalement je m’y suis plue. Je ne twitte que pro.
    Quant à Facebook, je ne l’utilise qu’à des fins personnelles : je ne FB que perso.
    Je navigue de l’un à l’autre, sans interférence, et j’aime ça! J’ai trouvé en Twitter un puissant réseau professionnel d’entraide, de débat et de mutualisation, le tout dans un grand respect de l’opinion d’autrui. Tout cela me correspond parfaitement.
    Ayant passé une grande partie de ma vie à l’étranger, FB me permet de garder un contact quotidien avec des personnes aux 4 coins du monde, c’est irremplaçable. Pas l’un ou l’autre, donc, l’un ET l’autre!

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