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Alban Jarry est un homme pressé mais disponible. Lors de notre rencontre, il ne retire pas son manteau. Ce n’est pas chez lui un moyen de repartir plus vite, mais bien au contraire sa manière de se consacrer d’entrée de jeu à la conversation et de vous accorder toute son attention sans perdre de précieuses secondes.

Spécialiste des réglementations en banque, finance et assurance, auteur d’articles, conférencier, intervenant à HEC, fondateur de 2 associations… Alban Jarry est difficile à suivre tant il est productif.
Dès les premières minutes, son efficacité impressionne. Il va vite, aussi vite que son compte Twitter qui en quelques mois seulement a affiché plusieurs dizaines de milliers de followers. Classé par Augure dans le Top3 des personnes les plus influentes sur les réseaux sociaux en France, Alban Jarry en maîtrise parfaitement les rouages. Et son parcours est fulgurant ! On dit de lui qu’ « il murmure à l’oreille des réseaux sociaux » et effectivement en très peu de temps il a fait de Twitter, LinkedIn, Slideshare, WordPress et Google son quinté gagnant.

La deuxième chose qui caractérise Alban Jarry est sa générosité et son goût pour la transmission et le partage. Très accessible et chaleureux, il sait se rendre disponible et au travers de ses conférences, des portraits qu’il réalise ou du collectif #i4emploi, on sent qu’il est animé par l’envie de faire profiter les autres de son expérience.

Très souvent interviewer et paradoxalement rarement interviewé dans le cadre des portraits qu’il réalise, Alban Jarry a gentiment accepté de se prêter au jeu des questions.

Bonjour Alban Jarry, pouvez-vous vous présenter en 140 caractères ?

#Altruisme #Partage #Aide #Gratuit #Expert #Disruptif #Inventer
#ChangerLeParadigme #ApprendreAOser #RepousserLesLimites #NAimePasLInjustice

Votre parcours sur les réseaux sociaux est fulgurant et exemplaire. Pouvez-vous le résumer en quelques dates et chiffres clés ?

L’avantage du blog et de Slideshare, c’est qu’ils permettent de facilement se rappeler des dates :
– Août 2012, ouverture du compte LinkedIn, je rentrais de congés et souhaitais simplement mettre à jour mon carnet d’adresse
– Novembre 2012, ouverture du compte Twitter sans vraiment comprendre comment cela marchait, depuis j’ai été rassuré je ne suis pas le seul
– Décembre 2012, ouverture du Blog pour archiver des news que je partageais dans LinkedIn
– Fin janvier 2013, début de l’utilisation réelle de Twitter et du blog avec le partage du contenu d’une conférence via Slideshare. Depuis, j’ai centralisé toute la communication sur le blog et Twitter représente plus de 50% de son trafic
– Février 2013, premier article publié sur Le Cercle Les Echos (publication du 56ème en octobre 2015). Le plus difficile dans le premier article proposé à un journal c’est d’appuyer sur le bouton « publier »
– Mars 2013, première fois que je donne une intervention sur l’utilisation des réseaux sociaux professionnels, c’était pour rendre service à d’autres personnes qui cherchaient également un emploi et souhaitaient savoir quelles techniques j’utilisais
– Juillet 2013, début des publications comme co-éditeur de la rubrique « le monde selon Twitter » de La Nouvelle Revue de Géopolitique. Quand Jérémy Ghez m’avait proposé de faire un texte de 20 000 caractères je n’avais pas réalisé ce que cela représentait. 4 pages d’une revue ! Je ne savais pas comment faire … Je n’ai jamais été un littéraire auparavant. Du coup, j’ai rédigé un abécédaire en ajoutant @ et #. En complétant par l’introduction, et la conclusion, cela faisait 30 paragraphes, c’était plus faisable. La deuxième difficulté a été de trouver les 26 lettres. La définition que j’ai préférée c’était celle du Kilimandjeteur.
– Août 2013, publication du premier classement sur les principaux comptes Twitter en banque finance assurance (depuis je publie tous les 6 mois une version actualisée). Dans ces classements, le plus intéressant est de noter l’évolution d’une version sur l’autre et depuis le premier. Les comptes étaient embryonnaires il y a seulement 2 ans, le développement a été fulgurant.
– Août 2013, première intervention à HEC sur les stratégies de marques, l’influence et le personal branding sur les réseaux sociaux professionnels (depuis j’y interviens tous les 6 mois)
– Mai 2014, début de la publication de 50 portraits de Twittos en 50 jours. À la fin des 50 jours, j’étais épuisé à force de publier le soir assez tard. Jamais je n’aurais pensé pouvoir en faire autant en les recevant au fil de l’eau. Rien n’était préparé dans cette série, ni la suite avec le livre blanc.
– Septembre 2014, publication du livre blanc « Twitter conté par 50 personnalités de la banque finance assurance ». Afin de compléter les 50 portraits déjà publiés sur le blog, j’ai contacté différent experts pour faire des textes. 2 jours après mon retour de vacances, j’étais chez Twitter France pour qu’ils acceptent de rédiger l’introduction. Ils ont été extraordinaires et Olivier Gonzalez est devenu un ami.
– Janvier 2015, publication du livre blanc « 735 utilisateurs aimantés par LinkedIn ». Cette fois, l’idée était de faire un livre blanc sans choisir les contributeurs, j’ai proposé à tous ceux qui avaient répondu à l’étude de participer à l’introduction. Les réseaux sociaux permettent cet aléatoire des rencontres et des contributions.
– Avril 2015, conférence « Quand les X parlent aux Y des réseaux sociaux ». Il fallait oser ce thème.
– Avril 2015, participation aux talents du numérique. 2 projets sélectionnés : « le coyote de l’emploi » et « Digital magnet entre talents ». J’ai découvert ce concours 48h avant la date de remise des dossiers, j’y ai consacré 2 soirées avec l’aide de quelques ami(e)s qui m’ont aidé spontanément en les relisant et en me donnant quelques idées complémentaires.
– Juin 2015, publication de l’étude 100 influenceurs de 10 marques influentes. Linkedin venait de publier la liste des 10 marques les plus influentes en France dans son écosystème. Grâce à Traackr, j’ai pu faire le lien avec 100 influenceurs de ces marques. Dès les premières minutes de la publication, j’ai vu que le sujet intéressait. Généralement, j’annonce toujours ces principales publications quelques jours à l’avance et je publie à 22h. Une sorte de marque de fabrique.
– Août et septembre 2015, classé dans les 100 comptes les plus influents de Twitter sur Paris. Jamais je n’aurais pensé qu’il était possible de figurer dans ce type de classement avec toutes ces personnalités et médias.
– Septembre 2015, lancement de #i4emploi. Un mois plus tard, nous sommes 400 pour aider des demandeurs d’emplois sur Twitter. Un réseau de 600 000 followers dans le réseau, c’est fantastique car cela permet à des personnes d’avoir une visibilité de leurs compétences qu’elles n’auraient pas forcément eu aussi facilement autrement.
– Octobre 2015, classé dans les comptes les plus influents de la FrenchTech et du numérique en France. Lorsque ce type de classement est publié, à chaque fois j’ai du mal à réaliser que j’y figure. À la base, je ne suis ni un communiquant ni un marketeur, je n’ai aucune formation en ce sens. Si finalement je peux y figurer, c’est que tout le monde le peut en s’en donnant les moyens.

De février 2013 à octobre 2015, les publications ont été vues plus de 1,9 million de fois sur les supports que j’arrive à comptabiliser (blog, slideshare, quelques articles).

En quoi consiste votre activité sur les réseaux sociaux et combien d’heures y consacrez-vous par jour ?

Les fondations ont été mises en place entre janvier et septembre 2013, début du blog, de l’utilisation des réseaux sociaux, de Slideshare, … depuis il s’agit plus d’une continuité de ce travail initial. C’est d’ailleurs par manque de temps que je n’ai jamais refondu, par exemple, la charte graphique du blog.
Depuis, je suis présent le matin assez tôt (vers 7h30 puis 8h30), puis le soir généralement après 22h (sauf le week end). Les seules exceptions sont en vacances où je peux être présent sur Twitter en journée.
Écrire un article, pour la presse, prend environ 1 heure. Je les rédige le week-end ou pendant mes congés comme l’été dernier où j’en ai publié 8 en quelques jours. Plus on écrit, plus les idées viennent, il y a une sorte de spirale positive de l’imagination quand on se lance dans l’écriture. Je n’aurais pas imaginé cela avant de commencer à écrire.
Les réseaux sociaux ne sont pas une « activité » car ils ne font pas partie de mon travail professionnel (je suis dans l’assurance où je m’occupe de risques stratégiques et de réglementations assurantielles). Il s’agit plus d’un hobby même si les sujets sur lesquels je communique sont liés au monde professionnel (mais pas directement à mon travail).

Quel est l’objectif que vous poursuivez en étant aussi actif sur les réseaux sociaux ?

Il n’y a pas d’objectif. Il s’agit plus d’une découverte où je cherche à explorer un univers et ses multiples possibilités. Existe-t-il une limite à l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux ? Pour le moment, nous sommes très loin d’en avoir fait le tour à mon avis. L’interaction avec le monde professionnel est prodigieuse et réservera encore beaucoup de surprises. Comme Word et Excel, je pense que les réseaux sociaux vont devenir un outil indispensable. Il est préférable d’en apprendre les usages le plus tôt possible, ceux qui s’y sont mis ont pris une avance assez importante.

En tant que spécialiste du branding, si vous deviez définir les principaux réseaux sociaux, quels termes choisiriez-vous pour Twitter, LinkedIn, Instagram, Pinterest, Google+ et Facebook.
 
Twitter : toutes les informations en temps réel, l’archive de l’Histoire moderne de l’Humanité<
LinkedIn : le CRM qui est à jour et permet de contacter tout le monde
Instagram : la force de l’image
Pinterest : je ne l’utilise pas
Google+ : la force de l’indexation de Google
Facebook : la vie privée ? Et le B to C …

J’ajoute :
Snapchat : l’instantané de l’image et l’échange. Mes enfants l’utilisent beaucoup mieux que moi !
SlideShare : le Youtube des présentations professionnelles

Quel réseau social a votre préférence ?

Twitter, loin devant les autres, tout y est ou y sera un jour. Si demain Twitter permet de mettre un mini CV en ligne il deviendra rapidement l’outil n°1 des professionnels. Twitter est devenu incontournable pour communiquer avec n’importe qui ou n’importe quel média. Pour celui qui publie, c’est l’endroit le plus efficace avec le meilleur engagement. Pour celui qui lit, c’est l’endroit où on peut trouver toutes les dernières informations avant même les médias et les agences d’informations. Tout le contenu professionnel y est accessible.

Aujourd’hui plus de 28 000 personnes vous suivent sur Twitter, comment l’expliquez-vous et quel est leur profil ?

À l’origine, beaucoup de comptes issus de l’assurance et de la finance (c’est logique ce sont les secteurs dans lequel je travaille et celui d’où je viens). Assez rapidement les cercles ce sont élargis vers la communication, le marketing, le numérique, … au fur et à mesure des publications que je faisais sur le thème des réseaux sociaux. Aujourd’hui, les profils sont très variés et même parfois issus de domaine que je n’attendais pas comme la politique. Ce doit être dû aux publications que je fais sur l’emploi.
28 000 c’est invraisemblable, surtout qu’en début d’année, j’avais 9 000 abonnés. La progression est assez linéaire (autour de 2000 nouveaux followers chaque mois). 28 000 c’est aussi une énorme responsabilité car chaque tweet peut déclencher de multiples réactions, je fais de plus en plus attention à ce que je publie tout en gardant une touche personnelle.

Vous êtes aujourd’hui reconnu comme l’un des comptes Twitter les plus influents en France. C’est quoi pour vous un influenceur ?

Tout le paradoxe de l’influence, c’est qu’elle est difficilement définissable ou explicable. À cet égard l’étude que publie régulièrement Evan Carmichael montre que sur Twitter le nombre de followers n’est pas un critère pertinent pour la mesurer. Dans son classement des 100 comptes Twitter les plus influents à Paris, figurent aussi bien des comptes qui ont plus d’un million de followers que des comptes en ayant moins de 5 000 ! Comment expliquer qu’un compte comme le mien se retrouve classé au milieu de médias, sportifs ou personnalités politiques ? C’est normalement impossible et pourtant Twitter permet ces « anomalies », ces grains de sables qui modifient la perception initiale. Je pense que ce qui caractérise l’influence, c’est la capacité de mobiliser une communauté sur un thème donné. J’aime bien cette phrase de Steve Chandler : “Notre influence grandit au moment où un rêve futur se transforme en une action présente”. Il faut faire aussi attention avec l’influence, souvent elle est ponctuelle comme un soufflet au fromage, elle retombe plus vite qu’elle n’est montée.

Vous êtes une personnalité incontournable sur les réseaux sociaux, êtes-vous également un homme de réseau ? 

Tout est détaillé sur mon profil LinkedIn. Je suis très transparent sur les différents réseaux dont je fais partie. Dans le portrait (« Monsieur Solvabilité 2.0 ») pour l’Argus de l’Assurance, Géraldine Vial disait : « En moins de dix-huit mois, l’intéressé, a réussi le tour de force d’être de tous les réseaux, physiques et virtuels sur les sujets réglementaires, sur l’intérêt de LinkedIn et Twitter comme « amplificateurs d’expertises », ou encore sur la bande dessinée ». Donc oui je dois être vu comme un homme de réseaux.
Ce qui est assez paradoxal, c’est qu’au départ c’est mon expertise en finance et assurance et ma présence dans les associations professionnelles qui m’ont probablement permis d’émerger rapidement sur les réseaux sociaux. Ensuite, ce sont les réseaux sociaux et la présence dans les médias qui ont renforcé ma présence dans les réseaux physiques et les associations professionnelles. Ces réseaux physiques m’occupent quelques soirées chaque mois (1 à 2 environ), ce n’est pas très chronophage. J’ai la chance d’être régulièrement contacté pour faire partie de conseils d’administration et d’avoir des responsabilités en associations.
Avec l’Ecole Polytechnique d’Assurances, nous sommes en train de mettre en place un MBA de Data Scientist en Assurance, bâtir ainsi un programme avec un Comité Scientifique sur le numérique et le Big Data est passionnant.

Au cours des dernières années, cette présence m’a également permis de participer à plusieurs ouvrages collectifs et livres blancs, c’est toujours très enrichissant intellectuellement.

Pouvez-vous livrer 3 conseils pour être efficace sur les réseaux sociaux ?

Être : sincère, disruptif et professionnel

Estimez-vous que Twitter offre des potentiels et des opportunités qui sont aujourd’hui sous-utilisés par les utilisateurs ou même par les marques ?

Clairement ! Le classement des 100 influenceurs des 10 marques influentes publié en juin dernier cumule plus de 35 000 vues (après les 2 livres blancs sur Twitter et LinkedIn qui sont chacun au-dessus de 100 000 vues c’est la publication qui a le mieux marché). Pourtant, les marques citées dans cette étude ont très peu relayé (voire pas du tout) cette publication ni marqué d’intérêt pour ces influenceurs. Sur Twitter, à part dans certains secteurs comme la mode, le luxe, le sport ou le jeu, il y a très peu d’interactions entre les marques et les twittos.

Pour les utilisateurs, Twitter est un élément de plus en plus important de personal branding professionnel. Ceux qui l’utilisent y trouvent souvent un apport bénéfique. Pour des entrepreneurs, c’est probablement le meilleur endroit pour développer rapidement la notoriété d’une marque car il est très facile d’y associer la marque personnelle et la marque entreprise.
Dans quelques grands groupes, il y a des exemples de très bonne utilisation des ambassadeurs de marques, mais pour le moment cela reste marginal. C’est assez étonnant car pour ceux qui le font c’est généralement très positif pour leur image à la fois en externe mais également en interne pour entrainer les salariés.

Vous souvenez-vous du tweet qui vous a le plus marqué ?

Ceux sur #JeSuisCharlie, une très forte émotion. Sinon, plus récemment et cette fois en message privé, la mise en place de #i4emploi qui s’est faite en quelques minutes à une vingtaine. Aujourd’hui, plus de 400 twittos affichent ce hashtag dans leurs biographies pour aider des personnes en recherche d’emploi. Twitter a cette force de permettre de participer à des débats de société importants et d’aider les autres. La qualité et l’imagination des tweets faits par des personnes en recherche d’emploi est impressionnante notamment grâce aux visuels qui les accompagnent. Je suis impressionné.

Quelle personne vous impressionne pour sa maîtrise des réseaux sociaux ?

Il y en a beaucoup. Mais si je dois en citer 2, ce seront :
– Cyril Bladier qui est redoutable dans l’art d’utiliser les réseaux sociaux et en particulier LinkedIn. Allez voir son profil, c’est un must du genre (images, présentations slideshare, textes, mots clés, … tout y est). C’est grâce à lui que j’ai découvert l’utilisation de Pulse, il a dû être l’un des premiers en France à activer ces pages d’auteurs LinkedIn.
– Fadhila Brahimi m’impressionne aussi beaucoup. Je l’ai rencontrée lors d’une émission (qui n’a jamais été diffusée) sur l’influence et l’e-influence. Depuis nous sommes restés liés. Sur tout ce qui touche au numérique, à la FrenchTech, à l’innovation sur les réseaux sociaux, elle est incontournable. Elle a une énergie incroyable.

Quelle personne découverte sur Twitter aimeriez-vous rencontrer dans la vraie vie autour d’un café ?

La force de Twitter et des réseaux sociaux, c’est d’autoriser l’aléatoire et l’improbable. L’aléatoire de la mise en relation avec des connexions complètement improbables qui se transforment en un partage d’idées sans limites. Une sorte d’aimantage des talents qui permet de mettre en commun une matière absolument incroyable. Si on devait comparer avec le développement de l’univers, nous sommes dans une phase de Big Bang.
Voici quelques rencontres rendues possibles grâce aux réseaux sociaux :
– Pierre Edelman m’a fait découvrir l’oiseau bleu lors d’une formation qu’il organisait sur les réseaux sociaux. Dans la foulée, j’ai ouvert un profil au départ pour y trouver de l’information sur les réglementations financières et assurantielles. Ensuite, j’ai inversé le processus en proposant du contenu ;
– Avec André Morandini nous nous sommes croisés sur LinkedIn. André est brésilien, je suis français, nos sujets de discussions étaient sur la réglementation. Les réseaux sociaux n’ont pas de frontières ni de décalages horaires, ils permettent de se rejoindre sur des sujets transfrontaliers ;
– Jean Pierre Delvaux est une rencontre en IRL par l’intermédiaire de l’ANDSI. Sur son CV figurait une mention qui m’a intrigué : « Auteur pour Le Cercle Les Echos », je lui ai demandé comment il avait fait et il m’a très gentiment expliqué. Cela devait être début 2013 ;
– Charles Edouard Dreyfuss a été mon premier relecteur de publications sur les réseaux sociaux. Il m’a beaucoup aidé pour le premier article sur ce thème pour Le Cercle Les Echos « Relations professionnelles et web 3.0, la naissance d’un nouvel écosystème ? ». J’ai eu la chance de le croiser chez Edmond de Rothschild, c’est un jeune talent brillant qui m’a aussi fait découvrir l’Institut Montaigne ;
– Gérard de Maupeou qui m’a appris ce que cela signifiait de reformater son disque dur interne et d’apprendre à oser. Il m’a permis de devenir intervenant à HEC sur l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux ;
– Jérémy Ghez qui m’avait confié la rubrique « Le monde selon Twitter » de La Nouvelle Revue de Géopolitique. Ce fut un plaisir d’y participer pendant plusieurs numéros. Malheureusement, elle a disparu faute d’un nombre de lecteurs suffisants ;
– Olivier Gonzalez, quelle idée que de contacter Twitter France pour écrire l’introduction d’un livre, il fallait juste oser ! Olivier est un formidable orateur, c’est toujours un régal de l’écouter parler des réseaux sociaux et de Twitter ;
– Stéphane Abecassis, le premier que j’ai « formé » sur  les réseaux sociaux. Il a réinterprété cela avec talent pour l’appliquer dans le domaine du marketing sportif. Je suis très heureux qu’il ait accepté de participé au nouveau livre blanc sur Twitter ;
– Sébastien Bourguignon, qui fait un carton avec ses publications, je suis ravi de lui avoir aussi donné quelques idées qu’il a ubérisé. Comme Stéphane une très belle rencontre ;
– Violaine Champetier de Ribes qui a une utilisation redoutable de Pulse et des interviews, elle sait très bien manier l’art du titre. Le nom de son blog, « Le Meunier qui dort » m’avait beaucoup amusé quand elle m’avait contacté ;
– Imane Rahmouni qui m’a contacté pour son association Mina’s Talent et pour organiser une conférence sur la génération X qui parle des réseaux sociaux à la génération Y ;
– Marie Eloy et Nathalie Coutard de Femmes de Bretagne, un attachement profond à cette très belle région ;
– Florence Haxel, une sacrée rencontre made in Twitter, pourquoi m’avait-elle envoyé une demande de connexion car son « choix se pose souvent sur des profils qui me font rêver… Rêver, dans le sens où ils sont très différents du mien. ». Une nouvelle fois l’improbable est possible avec Twitter et les idées de business peuvent s’échanger facilement ;
– Louisa Renoux que j’ai parrainée pour le prix de la femme de l’année en assurance, elle a gagné 2 prix dont celui du public grâce à la mobilisation sur les réseaux sociaux ;

Il est toujours compliqué de faire une sélection et il pourrait y avoir beaucoup d’autres personnes que j’ai envie de citer. Heureusement beaucoup sont présentes dans les livres blancs que j’ai publié.
Une rencontre que j’attends avec impatience ? Dominique Crochu. Nous allons peut-être parler de football !

Et pour finir, que rêveriez-vous de réaliser sur Twitter que vous n’avez pas déjà fait ?

Je n’ai pas de rêve à réaliser sur Twitter. Tout ce qui s’est passé depuis 3 ans est déjà un voyage incroyable et improbable. Régulièrement, j’essaye de semer quelques idées, certaines marchent, d’autres non et disparaissent. Certains signaux faibles se transforment et ont un impact plus tard. Twitter permet d’avoir de l’audace, d’essayer de nouvelles idées, de prendre des risques tout en les mesurant. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir mis en place les fondations d’une utilisation des réseaux sociaux sans en avoir percé le mystère de ce que j’allais y bâtir dessus. Voltaire disait « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Je crois que dans Twitter et les réseaux sociaux, il est possible de bâtir un réseau relationnel très fort et je terminerai par ce proverbe indien : « Ce ne sont pas les pierres qui bâtissent la maison, mais les hôtes. »

Propos recueillis par Gwenaëlle Salinier
@SalinierGwen

Categories: Témoignages

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