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Ça y est, tu as franchi le pas et créé ton compte Twitter !

Pour ne pas être seul et perdu au départ tu t’es inscrit au TwittMOOC, c’est une bonne idée…

Tu as bien compris qu’on apprend à tweeter en tweetant seulement il y a un problème : tu ne sais vraiment pas quoi raconter !

IRL (In Real Life) tu ne te poses pas la question, tu sais de quoi parler avec ceux qui t’entourent sans avoir peur de ne pas être intéressant, mais là tu es intimidé et un peu tétanisé, tweeter OK mais pour dire quoi ?

Ne cherche pas à être intéressant à tout prix
En effet c’est souvent raté et ennuyeux, et puis ce qui est intéressant pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres. Ensuite tes followers risquent d’apprécier aussi ce qui relève de la futilité, de la spontanéité, de l’énigme… Tu peux être intéressant bien sûr, mais pas seulement, sois aussi drôle, attendrissant, mystérieux, pertinent, décalé, impertinent, surprenant…

Sois toi-même
IRL on apprécie les gens pour ce qu’ils sont et ce qu’ils dégagent. Tweete ce que tu fais, tweete ce que tu es, ce que tu penses, les questions que tu te poses… Bien sûr, sauf si c’est ton choix, cela n’implique pas forcément de te mettre à nu et de tout tweeter sans discernement (le tri de ce que l’on tweete ou non est d’ailleurs un aspect intéressant), mais les comptes agréables à suivre sont ceux qui ont une personnalité et qui disent des choses d’eux, pas ceux qui débitent au kilomètre des contenus censés être sérieux et intéressants.

Fais des tests
Tu débutes, tu es peu suivi, c’est le bon moment pour tester le contenu et le style qui vont te convenir. Tweeter doit être un plaisir, surtout pas une corvée, mais pour amorcer la pompe il faut commencer par quelque chose. Puise donc dans la liste de suggestions ci-dessous et vois ce qui se passe et surtout si cela te convient. Les défis te donneront aussi des occasions de tweeter avec un projet et de t’essayer à des styles variés…

Concrètement
Voici quelques pistes :
– chronique des tranches de ta vie : ton métier, tes petits bonheurs, les activités que tu aimes (cuisine, bricolage, sortie, lecture…)
– raconte ce que tu observes, ce que tu captes autour de toi : scène de rue, bon mot d’enfant, ambiance dans le bus…
– dis ce que tu penses : question, avis, ressenti, réflexion…
– commente : tes premiers pas dans le TwittMOOC, ce que tu lis sur Twitter, les infos…
– et bien sûr retweete les tweets des autres qui te plaisent

Dans certains cas tu constateras que simplement tweeter des choses aide à les intégrer ou à les mettre à distance en plus de plaire à tes followers. N’oublie pas que tout est permis : humour, poésie, mystère, fantaisie…
… et de mélanger tout ce qui te plait !

Enfin pense que des photos ou des images peuvent rendre tes tweets plus signifiants, plus beaux, plus percutants !

Et vous ? Que tweetez-vous ? Que conseilleriez-vous à un nouveau venu qui ne sait pas quoi tweeter ? Les commentaires vous sont ouverts…

Crédit image : I-Am-Bleu

Categories: Questions

3 Responses so far.

  1. Luc Bentz dit :

    Pour le nouveau venu, la question est peut-être d’abord de se lancer… ou pas: question de tempérament. Dans le premier cas, il faut savoir se lancer… et sans doute dans le second savoir ne pas de retenir. L’intempestif peut se griller par des tweets spontanément un peu trop épidermiques, bien qu’il y ait sans doute une clientèle pour ça (qu’elle soit la plus intéressante est une autre affaire).

    La question peut se poser pour le nouveau venu ou le nouveau revenu après un temps d’attente (tout le monde peut prendre des vacances twittériennes ou twittesques comme tout le monde peut, à un moment ou à un autre, changer, parfois fondamentalement, d’approche: https://frama.link/D4ycXocn).

    Revenons à la question est «que dire sur Twitter?». D’abord, rappelons que, dans le billet que nous commentons ici, il n’y a rien à jeter, et d’abord ceci: «Sois toi-même».

    Cet aphorisme se décline de manière variée, sachant que ces déclinaisons sont cumulatives.

    Sois toi-même: tu es un être humain, pas une posture, un personnage d’identification, un symbole, l’incarnation d’une cause. Twittos, tu es quelqu’un (qui a des positions, des engagements, des implications dans des causes ou une cause majeure à tes yeux), mais tu es quelqu’un.

    Quelqu’un, c’est-à-dire une personne qui, comme toute personne, est multiple, complexe, variable; une personne et non une monomanie; une personne et pas seulement un outil à retweeter des messages de clones; une personne qui n’est jamais contrainte d’endosser les habits d’un seul personnage, peut s’en débarrasser ou en changer à son gré (sans exclure la permutation régulière).

    On peut avoir une approche professionnelle (technique, artistique, machinchosique étoussa) de sa présence sur Twitter, mais on reste un être humain. Pas besoin d’en rajouter mais, de temps en temps (pas trop irrégulièrement cependant) on tweete pour exprimer ce qu’on est: une impression sur le temps (même si, dit-on, nous n’avons pas une culture aussi développée que les Anglais en la matière), une photo support de sensation et d’expression personnelles et même (je crois savoir que ça existe) une chronique récurrente sur le charme des transports en commun.

    Contrairement à certain Livre(des)Visage(s), il ne faut pas oublier que Twitter est moins un lieu où l’on s’expose qu’un lieu où l’on expose et qui conduit à des réactions (au sens neutre du terme), des interactions, de vrais fils (au sens filaire et non filial) de discussion — moins souvent sans doute qu’on ne le désirerait, mais quand même.

    L’intérêt majeur n’est pas d’être la ou le 237e à relayer le même lien ou le même tweet mais, même si ça arrive, d’être la première ou le deuxième (et réciproquement) à le commenter.

    On peut apporter, partager du contenu en indiquant un lien, s’autocommenter (se répondre à soi-même en effaçant juste la reprise de l’identifiant de type @dupont) pour apporter une précision, donner une citation, offrir un commentaire autre que «Suivez ce chouette lien».

    Partager, en effet: c’est le maître mot. Mais pas passivement.

    Ça peut être ténu, discret, rare, à petites touches (pour prendre ou reprendre ses marques), mais c’est ça. Et au fil du temps, chacune ou chacun trouve son rythme en même temps qu’elle ou il fait évoluer sa liste d’abonnements et que son nombre d’abonnés s’élargit.

  2. […] commence cet article du Twittmooc créé sur l’initiative de Stéphanie de Vanssay (@2vanssay) que le Gazouilleur a […]

  3. @Batier dit :

    Quand on commence sur twitter…on a rarement beaucoup de follower au démarrage… Et plus plus c’est souvent des robots ou des comptes commerciaux…
    Bref…on parle un peu dans le vide…
    Et pour ne pas se découragerje me rappelle qu’a mes débuts je me twittais….l’autotwitte m’étais principalement destiné comme note pour plus tard,comme pense bête….
    et si au passage ça pouvait servir…Et au fur et a mesure ou l’audience monte…on twitte plus pour les autres…mais j’avoue continuer à m’envoyer mes autotwittes! 🙂

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