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Une inscription en année bissextile :

Capture du 2014-07-22 10_42_32Je ne cessais de recevoir des relances (probablement automatiques) de mes amis présents sur Facebook depuis un certain temps déjà. Mais pas de n’importe quels amis, d’amis lointains, d’indonésiens rencontrés au gré des études auxquels j’avais fini par rendre visite. Il était pour moi important d’avoir des nouvelles et d’en donner pour garder un contact que je souhaitais réactivable dès que la proximité géographique le permettrait.
Ainsi avec Facebook, je me permettais d’avoir des nouvelles régulières de personnes éloignées physiquement et temporellement.

Capture du 2014-07-22 10_59_24Pour Twitter, le début de l’aventure était bien différent : les médias parlaient beaucoup de Twitter et depuis un certain temps déjà. Je me rappelle avoir pris la décision d’essayer en écoutant, dans mon bain, une chronique à propos de Twitter sur France-Info.

Je souhaitais utiliser Twitter pour pouvoir partager des liens intéressants ainsi que dans l’objectif de faire une veille informationnelle sur la pédagogie et les mathématiques.

Et aujourd’hui ?

Cette veille est devenue également institutionnelle. Twitter est devenu pour moi un lieu de convivialité et d’échange à l’instar d’un chat avec des airs de forum. Le côté synthétique des 140 caractères me rassure à l’inverse des forums et la fausse instantanéité est pleine d’avantages face à une chatroom classique.

Outre cela, Twitter est mon principal vecteur d’information couplé à l’écoute de ma radio préférée. Grâce à Twitter, je fais chaque jour des découvertes et des rencontres. Tout cela a lieu dans une flexibilité agréable et sans contrainte : quand on veut, quand on peut. Et ces rencontres sont de celles qui ne préviennent pas.

Quant à Facebook, il me sert toujours à garder contact. À savoir qu’un tel s’est marié, qu’une telle s’est mariée. Une sorte de voyeurisme.

Vous avez dit voyeurisme ?

Sur Facebook, je vois des photos de mes amis, je connais leurs relations, je rentre dans leur vie privée. Et cela me gêne car je n’ai rien demandé. Je n’ai alors plus envie de prendre des nouvelles. Les relations que j’ai avec eux deviennent artificielles. Pire, le malaise s’installe quand la relation avec l’ami (au sens Facebook du mot) n’existe plus, dans le cas de l’ex-conjoint d’un autre ami par exemple. Vous arguerez que sur Twitter les gens (et moi en premier) racontent leur vie aussi et vous n’aurez pas complètement tort. Mais sur Twitter, la plupart de mes contacts sont des contacts que j’ai obtenu grace à Twitter. Ce type de relation est alors naturel.

Développement personnel

Finalement, aujourd’hui, Facebook sonne creux pour moi. Certes, je n’ai pas une utilisation aussi experte et poussée de Facebook que je ne l’ai de Twitter mais pour moi c’est un prolongement pas toujours utile des relations hors lignes, pire cela devient parfois un Ersatz de l’IRL me privant de terrasses de café et d’échanges potentiels fort agréables.

Twitter représente pour moi tout l’inverse. C’est LE lieu de la sérendipité et des rencontres inattendues et riches ! J’y ressens une certaine intimité même si celle-ci est très factice et feinte.
En définitive, je me pose souvent la question d’arrêter Facebook mais à chaque fois que je suis prêt à le faire, une petite chose me raccroche. Pas plus tard qu’hier j’ai dépanné une copine de fac qui cherchait un livre. On n’avait pas discuté depuis plus de quatre ans mais c’était sympa.

@Toupietwopi

Vous trouverez un autre billet sur ce thème avec un traitement plus technique ici : Pourquoi utiliser Twitter plutôt que Facebook ?

Crédit photo : clasesdeperiodismo via photopin cc

Categories: Témoignages

One Response so far.

  1. Aurelynx dit :

    C’est exactement ce que je reproche à Facebook : trop d’intimité et par conséquent le sentiment de ne pas avoir besoin de savoir plus d’eux que ce qu’ils n’affichent déjà. Trop de paraître, pas assez d’être.

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