LES FOURMILLIONS

batonnets 2Niveau : CP-CE1

Les élèves vont s’organiser pour dénombrer plus de 2 000 petits objets en effectuant des groupements par 10 puis par 100 puis par 1 000. On peut utiliser des allumettes, des trombones, des cubes, des bâtons de glace …

Références :
Cette situation se trouve dans « Apprentissages numériques et résolution de problèmes » de l’équipe ERMEL chez Hatier dans les volumes CP (page 319) et CE1 (page 316)

Compétences travaillées :
– dénombrer et réaliser des quantités en utilisant le comptage un à un ou des groupements et des échanges par dizaines et centaines
– comprendre et déterminer la valeur des chiffres en fonction de leur position dans l’écriture décimale d’un nombre
– produire des suites orales et écrites de nombres de 1 en 1, 10 en 10, 100 en 100
– associer les désignations chiffrées et orales des nombres

Déroulement possible :
– réunir les élèves autour du tas d’objets : Combien y a-t-il d’objets ? Comment va-t-on faire pour savoir combien il y en a ?
– après d’éventuelles autres tentatives ou parallèlement, groupement des objets par 10 (dans des enveloppes, à l’aide d’élastiques…)
– quand tous les paquets de 10 sont faits on se repose la question : Combien y a-t-il d’objets ?
– groupement des objets par 100
– à cette étape il est possible de dénombrer les objets en comptant de 100 en 100, on peut faire tout de suite ou seulement plus tard dans le travail les groupements par 1 000
– reprise de l’activité avec un stock complémentaire d’objets (déjà groupés ou non) qui nécessitera de faire des nouveaux groupements

Si certains élèves partent au début dans d’autres groupements que les groupements par 10, on peut à un moment, chronomètre en main, comparer le temps qu’il faut pour dénombrer 2 tas équivalents. Le dénombrement de 10 en 10 se révèlera plus rapide et donc plus efficace. Il ne s’agit pas ici de laisser les élèves « inventer » un système de numération mais de les faire entrer dans notre système tel qu’il est. Il est opportun à cette occasion d’attirer l’attention des élèves sur le pourquoi du choix du groupement par 10 dans notre système de numération.

Prolongement possible :
Le trésor (ERMEL CE1 page 329) : Chaque élève se constitue un trésor (composé de petits objets appelés « pépites ») par tirage au sort de nombres. Il tient alors un carnet de comptes et organise son trésor afin de toujours savoir de combien de pépites il dispose. Cette activité permet de travailler en plus la technique opératoire de l’addition avec des unités, dizaines et centaines matérialisées (idéal pour « voir » ce qui se passe avec les retenues).

3 réflexions au sujet de « LES FOURMILLIONS »

  1. J’ai adapté cette situation du fourmillion à la collecte des bouchons en plastique pour une association qui finance du matériel de sport adapté pour handisport. Dans la pratique notre classe (UPI en collège) a mis en place un concours de collecte de bouchons. Naturellement la classe qui rapporte le plus de bouchon gagne le concours. La situation est d’autant plus motivante que ce dénombrement a alors du sens; les élèves du collège sollicitent ceux d’UPI pour savoir où ils en sont. On commence l’année avec quelques dizaines, puis centaines et on arrive aux grands nombres en fin d’année (ce qui fait énormément progresser mes élèves en numération). Les notions d’unités, dizaines, centaines … prennent tout de suite du sens. Il faut aussi écrire les quantités dénombrées (associer nombre dit et nombre écrit) pour les inscrire (tableau à double entrée, tableur informatique). Vérifier qu’il n’y a pas d’erreur en multipliant les représentations du nombre et vérifiant (427 bouchons j’ai donc 42 dizaines et 7 unités ou bien 4 paquets de 100, 2 dizaines et 7 unités …). Ca marche très bien et c’est très motivant.

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